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Dernières conversations des pilotes du vol Rio – Paris

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Airbus A330 d'Air France immatriculé F-GZCP

Jean-Pierre Otelli, pilote et instructeur de voltige, vient de publier un livre dans lequel il retranscrit l’intégralité des conversations des pilotes du vol AF447 Rio – Paris.

Selon Jean-Pierre Otelli, l’Airbus A330-200 d’Air France s’est abîmé au large des côtes du Brésil parce que les pilotes étaient désespérés face à une situation qu’ils ne comprenaient pas.

D’après les données enregistrée par une des boites noires de l’appareil, le Cockpit Voice Recorder, le commandant de bord était parti se reposer et quand il est revenu à son poste de pilotage le pilote de gauche lui a dit : « On ne comprend rien. On a tout essayé ».

Les pilotes semblaient ensuite en désaccord avec les manœuvres à effectuer pour éviter le décrochage de l’avion.

– Pilote de gauche : « Remonte… remonte… remonte… Remonte !!! »
– Pilote de droite : « Mais je suis à fond à cabrer depuis tout à l’heure. »
– Commandant : « Non non… non… ne remonte pas… non… non… »
– Pilote de droite : « Alors descends. »

Dans son livre Jean-Pierre Otelli se pose des questions sur l’attitude du commandant de bord qui semble étrangement absent, assis derrière ses deux copilotes sans jamais prendre de décision.

Selon lui, le pilote de droite a précipité la tragédie puisque c’est lui qui a donné l’ordre de cabrer l’appareil alors qu’il fallait faire le contraire pour éviter le décrochage de l’avion.

En révélant cette conversation Jean-Pierre Otelli ne souhaite pas forcément incriminer ses collègues mais veut attirer l’attention sur le niveau de compétence et de formation des pilotes.

Pour lui, on a trop fait croire aux pilotes que l’Airbus A330-200 ne pouvait pas décrocher, que le système informatique de l’appareil est capable de corriger toutes les erreurs.

En révélant ces faits l’auteur du livre dégage en quelque sorte la responsabilité d’Airbus mais accuse clairement la Direction d’Air France qui au contraire avait toujours affirmé que les compétences des pilotes étaient au maximum.

Le livre de Jean-Pierre Otelli : Crash Rio-Paris. Erreurs de pilotage : Tome 5

Article rédigé le 13 Oct, 2011




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