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Ryanair fait du chantage avec les aéroports français

Par • Catégorie: Actualité

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Ryanair

Le chantage aux subventions et aux baisses des taxes aéroportuaires est devenu une pratique courante de la compagnie aérienne à bas prix Ryanair.

La compagnie aérienne irlandaise s’installe dans des aéroports secondaires moyennant certains avantages financiers puis menace ensuite de se retirer si ceux-ci n’acceptent pas les nouvelles conditions imposées par Ryanair.

Le dernier aéroport a faire les frais de cette politique agressive de Ryanair est l’aéroport d’Angoulême géré par la Chambre du Commerce du département de Charente.

Mais Michel Boutant, Président du Conseil Général du département, n’entend pas céder au chantage de Ryanair qui exige une subvention de 400 000 € au lieu des 225 000 qui avaient été prévus lors de la signature du contrat.

Ryanair avait signé un contrat de 5 ans pour exploiter une ligne aérienne entre 2008 et 2012 et l’accord stipulait que la compagnie aérienne recevrait 400 000 e en 2008, 300 000 € en 2009 et 225 000 € en 2010.

Mais Ryanair exige maintenant une rallonge de 175 000 € prenant comme prétexte la crise économique, alors que les bénéfices de la compagnie sont en hausse.

Ryanair a également demandé à l’aéroport d’Angoulême de baisser ses taxes aéroportuaires en précisant qu’en cas de désaccord cela remettrait en cause l’avenir de la compagnie en Charente.

Le départ de Ryanair de l’aéroport d’Angoulême Brie-Champniers signifierait sa fermeture puisque Ryanair est actuellement la seule compagnie assurant des vols réguliers avec l’aéroport de Londres Stansted.

Mais le Président du Conseil Général compte bien chercher des alliés auprès des organismes gérant d’autres aéroports et qui doivent affronter les mêmes problèmes avec Ryanair, comme c’est le cas à Poitiers.

Quelques jours auparavant l’aéroport de Poitiers a en effet elle aussi été menacée de départ par Ryanair si elle ne recevait pas une subvention supplémentaire d’un million d’euros pour son marketing.

A Poitiers, Ryanair offre des connexions avec trois villes de Grande-Bretagne : Edimbourg en Écosse, Birmingham et Londres Stansted. Ryanair avait déjà fermé sa liaison en hiver 2007 entre Poitiers et Londres, et ne l’avait rétablie qu’après versement d’une subvention supplémentaire.

Mais à Poitiers comme à Angoulême on n’a plus guère envie de céder aux chantages de la compagnie low cost et un front est en train de se constituer contre Ryanair et ses pratiques abusives.





Article rédigé le 15 Déc, 2009




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3 Réponses »

  1. même si les élus et responsable se réunissaient, il n’aurait face a eux que Ryanair, qui resterait leur principal opérateur. Ryanair peut trouver de nouveau point d’appuis en quelques jours. ce n’est pas le cas de ces aéroports qui sont trop petits en réalité pour peser face à Ryanair. C’est ryanair qui crée la demande pas les aéroports. Voilà pourquoi la compagnie se permet un tel chantage. En revanche le fait que les élus parlent maintenant de « concurrence déloyale » lorsqu’il évoque les subventions est certainement un axes qui pourraient les aider à peser plus dans la négociation, en médiatisant les pratiques de subventions déguisé via des sociétés écrans.

  2. […] them. The more marketing support FR demand for its routes, the more prone they are to reactions like that in France: […]

  3. On a la meme chose avec nos compagnies françaises qui travailent sous OSP (obligation de services public )financées par des fonds FIATA à coup de millions d’euros par l’état donc par nous !