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Le transport aérien dans une crise durable

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Les dernières déclarations faites par Giovanni Bisignani, le Directeur Général de la IATA (Association internationale du transport aérien) et ancien président d’Alitalia, ne sont pas très optimistes quant à l’avenir proche du transport aérien.

Selon Giovanni Bisignani il faudra au moins neuf mois avant de noter une reprise du trafic des passagers de la classe premium (classe affaire et première classe), un clientèle très importante pour les finances des compagnies aériennes.

La IATA estime que les pertes des compagnies aériennes dépasseront les 11 milliards de dollars en 2009. Cependant, le transport aérien ne peut se permettre de rester une activité innovante indispensable à l’économie mondiale tout en étant incapable de gagner de l’argent.

Pour le Directeur de la IATA, les compagnies aériennes ne sont pas des entreprises de seconde classe condamnées à s’appauvrir pour satisfaire les attentes tarifaires des passagers. En déclarant cela, il est évident que Giovanni Bisignani s’attaque aux compagnies low cost qui ont commencé une guerre des prix qui met à mal la santé du transport aérien en général.

En 2008, l’ensemble du secteur aérien avait enregistré un chiffre d’affaires de 535 milliards de dollars. Pour l’année 2009 les estimations sont à 455 milliards, soit une baisse de 15% à mettre en rapport avec la chute de 14% du trafic passager en classe affaires.

C’est la première fois que le transport aérien est confronté à une telle crise depuis les attentats du 11 septembre 2001 à New York.

Pour James Cub, consultant spécialisé dans le voyage d’affaire, les gains de compétitivité des compagnies aériennes sont de plus en plus difficiles à trouver.

Pour réaliser des économies et retrouver une certaine santé financière les compagnies doivent se diriger vers le zéro papier et proposer des services à forte valeur ajoutée.

Les économies se feront également grâce à une meilleure gestion des avions au sol qui devront être tractés le plus longtemps possible au sol pour éviter de faire tourner les moteurs à plein régime, et grâce aux pilotes qui devront choisir les routes les plus économiques et réaliser les atterrissages les moins coûteux.

Mais ces modifications dans le transport aérien ne porteront leurs fruits que dans plusieurs années et il est clair que de nombreuses compagnies aériennes risquent d’être gravement touchées avant que le secteur ne redécolle pleinement.







Article rédigé le 19 Oct, 2009




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