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4 des 10 aéroports espagnols les plus rentables sont aux Canaries

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Avec 46 millions d’habitants, presque deux fois moins qu’en Allemagne, l’Espagne dispose d’un réseau d’aéroports plus important que son riche voisin.

Mais après les dépenses pharaoniques réalisées en Espagne au cours de ces dernières années, trois aéroports ont été fermés, quatre n’ont pas de vols réguliers et une dizaine d’autres voient très peu d’avions décoller ou atterrir sur leurs pistes.

Sur les 42 aéroports gérés par AENA (Aeropuertos Españoles y Navegación Aérera), seulement 10 atteignent le seuil de rentabilité. Parmi ces 10 aéroports, 4 se trouvent aux Canaries.

En 2011, Tenerife Sur (Reina Sofía) a réalisé 24,98 millions d’euros de bénéfices, Gran Canaria suit de près avec 22,93 millions, puis viennent Lanzarote (8,67 millions) et Fuerteventura (1,21 million).

Mais tous les aéroports des îles Canaries n’ont pas le même succès puisque celui de La Palma a enregistré une perte de 14,67 millions, celui de Tenerife Norte (Los Rodeos) 6,60 millions, El Hierro a terminé l’année avec un déficit de 5,29 millions et La Gomera avec 3,72 millions.

Finalement, l’ensemble des huit aéroports des Canaries enregistrent u résultat positif de 26,91 millions d’euros, un résultat honorable quand on connait les problèmes économiques que connait l’Espagne actuellement.

Quant au nombre de passagers, 32 847 813 passagers sont passés par les différents aéroports des Canaries en 2012 dont plus de la moitié par les deux seuls aéroports de Tenerife Sur (8 530 817) et Gran Canaria (9 892 238).

Malgré ces bons chiffres venant de la moitié des aéroports des Canaries et ceux des aéroports de Madrid Barajas et Barcelone El Prat, AENA accumule une dette de 12,3 milliards d’euros et une perte annuelle de 220 millions d’euros.

AENA n’est pas la seule entité endettée en Espagne puisque les communautés espagnoles dépensent chaque année 50 millions d’euros de subventions déguisées pour tenter d’attirer les compagnies aériennes sur leurs aéroports, en particulier les compagnies low cost comme Ryanair.

Beaucoup d’espagnols se posent la question du bien fondé de ces subventions puisque la plupart des aéroports qui luttent entre eux pour attirer les compagnies sont distants de moins de 150 kilomètres.

Dans le cas des Canaries c’est l’inverse qui s’est produit puisque le Gouvernement a contrôlé sérieusement les subventions qui étaient versées à certaines compagnies aériennes.

Cependant, AENA n’a pas programmé suffisamment d’investissements dans les aéroports de l’archipel aux yeux de certains, préférant se concentrer sur Barajas et El Prat qui engloutissent de grandes sommes pour un développement pas toujours justifiés de leur infrastructure.

Ce que demandent les élus politiques des îles Canaries, c’est de pouvoir servir de pont aérien entre l’Europe, l’Amérique et l’Afrique, permettant aux compagnies aériennes étrangères de faire escale sur l’archipel pour relier les différents continents.

Pour les Canaries, servir de hub aux grandes compagnies aériennes qui relieraient l’Europe à l’Amérique sans devoir passer par Madrid offrirait un développement économique formidable.

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Article rédigé le 21 Juil, 2013




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