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Contrôle biométrique à Roissy

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Depuis le lundi 19 octobre 2009 un nouveau système de contrôle biométrique a été installé à l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle afin d’accélérer le passage des frontières.

Le dispositif Parafes, Passage automatisé rapides aux frontières extérieures Schengen, se présente sous la forme d’un sas par lequel les passagers devront passer pour un contrôle automatisé des empreintes digitales.

Ce système mis en place au Terminal 2E de l’aéroport de Paris-CDG devrait accélérer le passage aux frontières puisque les passagers n’auront plus à présenter leur passeport à un fonctionnaire du contrôle d’immigration.

Les voyageurs qui opteront pour ce type de contrôle devront faire lire la bande magnétique de leur passeport par une borne prévue à cet effet puis poser leur doigt sur un capteur pour que la porte du sas puisse s’ouvrir.

Cependant, pour être autorisé à passer par ce sas de contrôle les passagers devront s’enregistrer auparavant au système en donnant son numéro de passeport et en fournissant leurs empreintes digitales.

Ce dispositif sera effectif à partir du 16 novembre 2009 et les passagers sont invités à s’inscrire au système dès maintenant au Terminal 2E de l’aéroport. 19 sas devraient être opérationnels à Roissy avant la fin de l’année.

Selon Eric Besson, le ministre de l’immigration, la mise en place du dispositif Parafes devrait permettre d’accélérer le passage aux frontières et de lutter contre le trafic de faux passeports.

Les informations transmises par le sas de sécurité sont recoupées immédiatement avec un fichier central, ce qui permettra de vérifier si le passager identifié n’est pas recherché dans un des pays de l’espace Schengen.

De plus, le dispositif permettrait de réduire le nombre du personnel aux contrôles d’immigration et de permettre une protection des frontières plus efficace grâce au redéploiement des policiers libérés de ces tâches administratives.

Face aux inquiétudes de certaines associations vis à vis de la création de ce nouveau fichier informatisé, le ministre a déclaré que l’inscription au système Parafes se ferait sur la base du volontariat et que toute personne pourra demander à être effacer du fichier sur simple demande.

Pour rassurer les sceptiques, Eric Besson a ajouté que le système Parafes ne gardera pas en mémoire l’heure de passage dans le sas ni la destination du vol pris par le passager. Ce dispositif n’aurait qu’un but administratif et non judiciaire.

Selon le décret d’application de ce dispositif, les données personnelles des voyageurs seront conservées pendant 5 ans, mais seront effacées sans délai si la personne inscrite renonce au programme.

Cependant la CNIL (Commission Nationale Informatique et Libertés) a émis des réserves quant à la création d’un tel dispositif alimenté par la création d’un fichier central, jugeant son champ d’application trop ambigu et considérant que la prise d’empreintes sur huit doigts est excessive.

D’autres pays comme l’Allemagne, la Grande-Bretagne, les Pays-Bas ou le Portugal ont installé un système similaire dans leurs aéroports. Mais si certains pays ont adopté la reconnaissance des empreintes digitales, d’autres ont préféré la reconnaissance faciale ou de l’iris.


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Article rédigé le 20 Oct, 2009




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