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Voyage au Honduras



HondurasComme la plupart des pays d'Amérique Centrale, le Honduras a lui aussi décidé de promouvoir le tourisme en mettant en avant son patrimoine historique, culturel et naturel.

Avec ses sites archéologiques hérités de la civilisation Maya comme celui de Copan près de la frontière du Guatemala, des communautés indigènes qui tentent de conserver leurs traditions, des villes coloniales en partie préservées, des plages et des îles qui attirent plus de la moitié des visiteurs, et une nature généreuse, le Honduras a de quoi séduire les touristes les plus exigeants.

Si la réputation des Islas de la Bahía et des belles plages de Roatán n'est plus à démontrer, c'est avec ses parcs nationaux que le Honduras souhaite séduire de nouveaux visiteurs, leur proposant des forêts tropicales abritant 8 000 espèces de plantes, plus de 700 espèces d'oiseaux, plus d'une centaine de mammifères, 250 espèces de reptiles et d'amphibiens, une biodiversité très importante qui intéressera les amateurs d'écotourisme.

Au niveau archéologique le Honduras n'est certes pas aussi riche que son voisin le Guatemala, mais il possède cependant des sites qui ne manqueront pas d'intéresser les amateurs de vieilles pierres et de civilisations anciennes.

Le Honduras c'est aussi ses petites communes à l'intérieur des terres, des villages qui ont conservé l'architecture baroque de l'époque coloniale, des lieux habités par des gens simples et toujours prêts à accueillir ceux qui se donneront la peine de découvrir le véritable Honduras.

Honduras : informations utiles

- Superficie : 112 090 km²
- Capitale : Tegucigalpa
- Monnaie : Lempira (1 € = 25.3146 Lempira)
- Décalage horaire : -7 heures en hiver et -8 heures en été par rapport à Paris.
- Horloge Parlante
- Santé : Pas de vaccination obligatoire, mais les vaccins contre l’hépatite, la typhoïde, le tétanos, la diphtérie et la poliomyélite sont recommandés, et un traitement antipaludéen peut être conseillé par votre médecin si vous voyagez dans les régions de Choluteca et Olancho. Pensez à vous protéger des moustiques transmetteurs de la dengue et du paludisme en utilisant un répulsif.
- Climat : Le climat du Honduras est tropical avec une saison plus sèche qui va de novembre à mai. Les pluies sont importantes entre juin et octobre avec des risque de cyclones sur la côte
- Météo : Voir les températures
- Téléphone :
    France > Honduras : Faire le 00 504 + Numéro du correspondant
    Honduras > France : Faire le 00 33 + Numéro du correspondant
- Courant : 110 V - Fiches plates de type américain, prévoyez un adaptateur multiprises
- Formalités : Pas de Visa pour les ressortissants de l'Union Européenne qui peuvent rester 90 jours au Honduras.
- Adresses utiles :
    Ambassade du Honduras : 8, rue Crevaux 75116 Paris - Tel : 01 47 55 86 48
    Ambassade de France : Colonia Palmira, Ave. Juan Lindo 337 Apartado Postal 3441 Tegucigalpa - Tel : +504 236 68 00
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Honduras : Informations touristiques

Que voir et que faire au Honduras ?

Nous vous proposons ci-dessous les attractions touristiques les plus importantes de ce pays que vous découvrirez dans les villes et les régions que nous vous recommandons de visiter lors de votre prochain voyage au Honduras. Pour chacun des lieux présentés dans cette liste vous découvrirez une présentation plus détaillée avec des renseignements pratiques pour tout savoir comment y aller, trouver un hébergement et surtout ne pas manquer les plus belles choses à voir.



Tegucigalpa

Tegucigalpa

La capitale du Honduras a été fondée au 16ème siècle sur l'emplacement d'un village indigène du nom de Taguzgalpa. Des colons espagnols à la recherche de gisements d'argent décidèrent de s'installer près de ce village et c'est le 29 septembre 1578 qu'ils fondèrent le village minier de Real Minas de Tegucigalpa, renommé un an plus tard en "Real Villa de San Miguel de Tegucigalpa de Heredia". Pendant toute la période coloniale l'activité principale à Tegucigalpa fut l'extraction de minerais provenant du Cerro El Picacho, une montagne de 1327 mètres d'altitude au nord de la ville. C'est du sommet de cette montagne qu'on aura la meilleure vue de Tegucigalpa et on y découvrira Le Christ du Picacho, une statue de 32 mètres de hauteur réalisée par le sculpteur Mario Zamora Alcántara.

Le Centre Historique de Tegucigalpa a conservé quelques édifices intéressants de l'époque coloniale comme la Cathédrale San Miguel Arcangel, l'église Los Dolores, l'église San Francisco, l'église de La Merced ou l'église El Calvario bâtie en 1783.
Parmi les édifices civils les plus représentatifs on citera le Théâtre National Manuel Bonilla, l'ancienne Résidence Présidentielle et le Palacio Jose Cecilio del Valle.
Un des lieux de promenade les plus appréciés de Tegucigalpa est le Parc La Leona. A l'est de ce parc on se rendra au Parque la Concordia où des édifices et des stèles Mayas ont été reconstitués. A l'est de la ville se trouve la très belle Basilique de Suyapa abritant la Vierge de Suyapa, Patronne de Tegucigalpa depuis 1925.
A une vingtaine de kilomètres au nord-est de Tegucigalpa, on visitera le Parc National La Tigra, Valle de Angeles où l'on découvrira les vestiges des fours de trois anciennes mines de la région. Entre Valle de Angeles et Tegucigalpa on visitera la petite commune de Santa Lucía qui bénéficie d'un climat agréable tout au long de l'année et de magnifiques paysages.


Choluteca

Choluteca

Au sud du Honduras et à une trentaine de kilomètres du Golde de Fonseca, Choluteca est la porte d'entrée vers plusieurs réserves naturelles et plages le long des côtes de l'Océan Pacifique. Celle que l'on surnomme "la Sultane du Sud" était peuplée jadis par les Chorotegas avant que les espagnols ne fondent leur ville en 1535 sous le nom de "Villa de Xerez de la Frontera de Choluteca".
Si Choluteca ne possède pas d'édifices exceptionnels, son centre historique est néanmoins agréable avec de belles maisons de style colonial avec leurs toits de tuiles, sa cathédrale et la mairie en face du beau Parc Valle, la maison du premier Président du Honduras, Don Dionisio de Herrera, celle de Don José Cecilio del Valle, auteur de l'acte d'indépendance de l'Amérique Centrale, et l'église de La Merced non loin de la place du même nom.

A 25 kilomètres au sud-ouest de Choluteca on entrera dans la Réserve de la Vie Sauvage El Jicarito avec sa mangrove et ses lagunes qui servent de refuge à de nombreux oiseaux, reptiles et amphibiens.
El Jicarito est voisine également de la Réserve de la Vie Sauvage Las Iguanas Y punta Condenga, une aire protégée située juste en face du volcan Cosigüina au Nicaragua, séparé du Honduras par le Golfe de Fonseca.
Plus à l'ouest, les baies de San Lorenzo et Chismuyo sont également bordées par la mangrove qui enchantera les amateurs de pêche et d'observation des oiseaux.
Parmi les plus belles plages de la région on citera celles de Cedeño situées entre les réserves naturelles Los Delgeditos et Las Iguanas. Mais notre destination préférée est la Isla del Tigre, une petite île dominée par un volcan de 783 mètres d'altitude, ancien refuge de pirates comme Francis Drake.


Comayagua

Comayagua

Fondée en 1537 sous le nom de "Santa María de la Concepción de Comayagua" par Alonso de Cáceres, Comayagua est une des villes les plus anciennes du Honduras et son centre historique est sans doute un des mieux préservés du pays. A 87 kilomètres au nord-est de Tegucigalpa, Comayagua offre donc à ses visiteurs un très bel ensemble architectural dont le plus bel édifice est l'église de La Inmaculada Concepción plus connue sous le nom de Cathédrale de Santa María.
Edifiée en 1550, l'église de La Merced est la plus ancienne de Comayagua. Parmi les autres édifices de Comayagua on remarquera l'église San Francisco et l'église San Sebastian datant de 1580 et l'église La Caridad.
En poursuivant votre visite du centre historique vous découvrirez le Palais Archiépiscopal situé à côté du Collège Tridentino de San Agustín, le Musée d'Archéologie, le Parque León Alvarado où on pourra voir une porte soutenant la "Cloche de l'Indépendance".
C'est pendant la Semaine Sainte que Comayagua reçoit le plus de visiteurs, devenant la capitale du tourisme religieux du Honduras avec ses processions passant sur de magnifiques tapis de sciure colorée.

A moins de 7 kilomètres à l'est de Comayagua on pénètrera dans le Parc National Comayagua où on pourra faire de belles randonnées pour découvrir de belles cascades comme la Cascada de los Ensueños, de nombreux animaux comme des quetzals, des perroquets, de toucans, des aigles, des pénélopes pajuils, des cerfs, des pumas, des chats tigres et plusieurs espèces de singes.
A 58 kilomètres au nord-ouest de Comayagua, en prenant la route qui relie Tegucigalpa à San Pedro Sula, on pourra vister les Grottes de Talaubé qui présentent de merveilleuses statactites et stalagmites.
Ces grottes se trouvent à une douzaine de kilomètres du Lac de Yojoa, un site très apprécié par les touristes qui pourront y réaliser de nombreuses activités. Dans un cadre magnifique entouré par des montagnes, le lac de Yojoa se trouve à proximité de nombreuses attractions comme les Chutes de Pulhapanzak d'une hauteur de 43 mètres, le Parc National Cerro Azul Meambar dominé par le Pico del Cerro à 2047 mètres d'altitude, le Parc National Montaña Santa Bárbara dont la montagne du même nom s'élève à 2777 mètres, la Réserve de la Vie Sauvage Silvestre Mixcure, le Parc Eco-Arqueológico Los Naranjos où l'on pourra observer de nombreux oiseaux, reptiles et amphibiens, ainsi que des vestiges de pyramides et des objets provenant des anciennes civilisations précolombiennes de la région.


San Pedro Sula

San Pedro Sula

Fondée le 27 juin 1536 par Pedro de Alvarado sous le nom de San Pedro de Puerto Caballos, San Pedro Sula se trouve dans la région la plus riche du Honduras, à quelques kilomètres du Guatemala et de la Mer des Caraïbes. Située dans la Vallée de Sula, une des plus fertiles du pays, c'est l'activité agricole et l'élevage qui ont favorisé le développement de San Pedro Sula qui bénéficie de la proximité de Puerto Cortés à 55 kilomètres, le premier port du Honduras.
Pour beaucoup de touristes, San pedro Sula est la porte de d'entrée vers de nombreux sites touristiques : les Îles de la Bahía avec Roatán, Utila et Guanaja, la forêt tropicale et les plages de Tela, La Ceiba et son ambiance caribéenne, La Mosquitia ou les ruines Mayas de Copan près du Guatemala.
Mais San Pedro Sula est aussi une ville à découvrir avec sa Cathédrale San Pedro Apóstol et son Musée d'Anthropologie et d'Histoire.

A une quarantaine de kilomètres au nord-ouest de San Pedro Sula on découvrira le Parc National Cusuco et sa magnifique forêt de nuage entourée de montagnes, abritant 270 espèces d'oiseaux dont de magnifiques toucans et quetzals, 93 espèces de reptiles et ambibiens, de nombreuses chauves-souris comme la chauve-souris pêcheuse ou la Centurio senex, et différentes espèces de mammifères comme les singes, les tapirs, les cerfs de Virginie, les ocelots, les jaguars ou les pumas. Ce parc est un véritable paradis pour les randonneurs qui pourront y camper, découvrir de belles cascades et observer la faune entre les fougères géantes qui atteignent plusieurs mètres de hauteur.
Le Parc National Cusuco fait partie de la Sierra de Merendón qui se trouve entre le Guatemala et le Honduras et qui abrite aussi la Réserve Municipale Merendón située juste à côté de San Pedro Sula.


Puerto Cortés

Puerto Cortés

A 55 kilomètres de San Pedro Sula on rejoindra Puerto Cortés au bord de la Mer des Caraïbes. Fondée en 1524 par Gil González Dávila sous le nom de Villa de la Natividad de Nuestra Señora, la ville fut rebaptisée "Puerto Caballos" par Hernan Cortés. Mais ce n'est que le 5 mars 1869 que la cité reçut son nom actuel. Située sur une petite péninsule à côté de la Laguna de Alvarado, Puerto Cortés s'est développée grâce à l'intense activité de son port.
Aujourd'hui, si l'activité du port représente une très grande partie de l'économie de Puerto Cortés, le tourisme lui apporte également beaucoup de revenus. Il faut dire que Puerto Cortés dispose de nombreuses plages au bord de la Mer des Caraïbes et les touristes apprécient les eaux tranquilles protégées par la baie.

On pourra également explorer la mangrove qui entoure la Laguna de Alvarado et découvrir les villages peuplés par les Garífunas, des habitants qui vous recevront avec le sourire et vous donneront l'impression d'être sur une des nombreuses îles des Antilles.
A 15 kilomètres à l'ouest de Puerto Cortés on pourra découvrir la petite commune d'Omoa qui avait été choisie par les espagnols pour l'embarquement et le débarquement des marchandises des bateaux voyageant entre l'Amérique Centrale et l'Espagne. Pour protéger le port les espagnols y construisirent la forteresse de San Fernando en 1775, considérée comme la structure défensive la plus importante d'Amérique Centrale pendant l'époque coloniale. Les plages et l'activité des pêcheurs de cette commune sont les autres grands attraits d'Omoa.


Tela

Tela

Entre Puerto Cortés et La Ceiba, Tela fut fondée le 3 mai 1524 par Cristóbal de Olid sous le nom de "Triunfo de la Cruz" avant d'être déplacée sur son emplacement actuel, au bord d'une baie donnant sur la Mer des Caraïbes. Tela est entourée de communautés Garifunas comme celles de Ensenada, Triunfo de la Cruz, Tornabé ou Miami, conférant à la région une ambiance typiquement caribéenne. Si la ville a longtemps vécu de la pêche, de l'agriculture et de l'élevage, le tourisme a pris une part importante ces dernières années dans l'économie de Tela. Il faut dire que le site ne manque pas d'attrait avec ses belles plages au bord de la Mer des Caraïbes, la Laguna de Los Micos entourée par la mangrove, le Parc National Punta Sal, le Jardin Botanique Lancetilla, le Parc National Punta Izopo et le Parc National Cuero y Salado un peu plus à l'est.

A 5 kilomètres au sud de Tela on visitera le Jardin Botanique Lancetilla créé en 1925 par la United Fruit Company, un véritable jardin d'Eden.
A 8 kilomètres de Tela on entrera dans le Parc National Izopo, une aire protégée où l'on pourra naviguer entre la mangrove pour observer de nombreux oiseaux.
Le Parc National Punta Sal se trouve à 35 kilomètres à l'ouest de Tela. D'une superficie de 78 400 hectares, on y dénombre 14 écosystèmes différents et 44 communautés vivant en harmonie avec la nature. C'est un des sites où l'on découvrira les plages les plus longues et les plus larges du honduras, des plages préservées et bordées par une forêt tropicale humide qui s'étage jusqu'à 900 mètres d'altitude.


La Ceiba

La Ceiba

C'est sous un Ceiba, l'arbre mythique des Mayas, que la cité de La Ceiba fut fondée par les Garifunas et les indiens Pech, un village qui fut reconnu comme municipalité le 23 août 1877. Aujourd'hui cet arbre n'existe plus, ayant laissé sa place à un carrefour entre la première rue et la principale avenue de la ville. Comme pour beaucoup de villes de la côte caribéenne, La Ceiba s'est développée autour de son port d'où partaient les bateaux chargés de bananes faisant la liaison avec la Nouvelle Orléans et l'Europe.
Aujourd'hui La Ceiba est la troisième plus grande ville du Honduras, mais c'est surtout une des principales destinations du pays grâce à ses belles plages et la proximité de belles îles telles que les Cayos Cochinos, Utila, Roatán, Guanaja, du Refuge de la Vie Sauvage "Cuero y Salado", du Parc National Pico Bonito et autres réserves naturelles protégées.

A quelques kilomètres au sud de La Ceiba on entrera dans le Parc National Pico Bonito, un parc d'une grande beauté avec sa forêt tropicale, ses montagnes et ses 46 rivières qui coulent vers la Mer des Caraïbes et offrant de belles cascades.
A 25 kilomètres à l'ouest de La Ceiba, dans la petite commune de La Unión, on pourra visiter la "Fábrica del Casabe" pour découvrir les secrets de la fabrication de cette galette de manioc typique de l'alimentation des Garifunas, l'équivalent de la Cassave en Guadeloupe.
A 30 kilomètres à l'est de la Ceiba on se retrouvera dans le Parc National Nombre de Dios qui couvre une superficie de 302 km² et dont la principale attraction est la Laguna El Cacao cachée au milieu d'une immense plantation de cacaoyers et de canne à sucre.
Au large des côtes de La Ceiba, à une trentaine de kilomètres, se trouvent les Cayos Cochinos, un archipel formé de deux îles et de 13 îlots d'origine coralliene. Les Cayos Cochinos appartiennent au groupe des îles de la Bahía dont la principale est la célèbre Roatán.
A 150 kilomètres à l'est de La Ceiba on pourra rejoindre Trujillo, une petite ville du département de Colón au bord d'une magnifique baie. Le site a été découvert le 14 août 1502 par Christophe Colomb qui baptisa ces lieux Punta de Caxinas.
Eloignée des routes touristiques habituelles, Trujillo ne manque pourtant pas de charme avec ses belles plages tranquilles, la Laguna de Guaymoreto juste à côté, la Réserve de la Vie Sauvage Gauaimoreto sur la péninsule qui ferme la baie au nord, et le Parc National Capiro Calentura au sud.


Roatan

Roatan

Roatán, c'est la destination qui fait rêver de nombreux touristes souhaitant séjourner sur une des plus belles îles de la Mer des Caraïbes. Pricipale île des Îles de La Bahía qui s'étendent au large de La Ceiba et de Trujillo, elle était habitait jadis par les Mayas avant d'être envahie successivement par les espagnols et les anglais qui s'affrontèrent durant de nombreuses années pour posséder ce petit paradis qui revint définitivement à la République du Honduras le 21 avril 1861. Suite à toutes ces invasions, la population est très cosmopolite à Roatán puisqu'on y trouvera des Garifunas vivant aux côtés d'européens et de métis, beaucoup parlant à la fois l'anglais et l'espagnol.
Recouverte à 90% par la jungle et la mangrove, cette île de 45 kilomètres de longueur sur 8 de largeur offre des plages paradisaiaques à ses visiteurs, des plages de sable blanc bordées de cocotier au bord des eaux turquoise de la Mer des Caraïbes, une véritable carte postale. Parmi les plages plus célèbres de l'île on citera celle de West Bay, West End ou de Punta Gorda.

Guanaja est la deuxième plus grande île des Îles de la Bahía, située à 12 kilomètres à l'est de Roatán. Comme les autres îles de l'archipel, Guanaja fut décuverte par Christophe Colomb en 1502 et peuplée par les Garifunas, les espagnols et les anglais.
Cette île est entourée de nombreux cayos, des petits îlôts d'origine coralienne, et elle est connue sous le nom de la "Venise du Honduras" en raison de ses nombreux canaux qui la traversent. Si la pêche est une activité importante pour l'économie de l'île, le tourisme s'y est développé considérablement même si les plages de Guanaja sont plus tranquilles que celles de Roatán. Là encore, ce sont les passionnés de snorkeling et de plongée sous marine qui apprécient le plus cette île avec ses eaux protégées par sa ceinture d'îlots coralliens.

Útila est la troisième plus grande île de cet archipel. Située à seulement 30 kilomètres des côtes du Honduras et à 30 kilomètres à l'ouest de Roatán, c'est l'île la moins peuplée des Îles de la Bahía.
Avec ses eaux transparentes et sa barrière de corail qui la protège, c'est un des meilleurs spots de plongée pour ceux qui veulent découvrir les fonds marins très riches en poissons et crustacés. Útila a la réputation d'être un des lieux les moins chers et les plus sûrs pour apprendre la plongée sous marine et obtenir son certificat de plongée.


Puerto Lempira

Puerto Lempira

Puerto Lempira est la capitale du département de Gracias a Dios plus connu sous le nom de Mosquitia, la terre des indiens Mosquitos située à l'est du Honduras, à la frontière du Nicaragua. C'est une cité très jeune connue auparavant sous le nom de "Auhia Yary", ce qui voulait dire "Grande Plage", et ce n'est que très récemment que la commune fut créée (en 1957) et se développa sous le nom de Puerto Lempira, en honneur au leader indigène Lenca qui opposa une farouche résistance aux espagnols, le cacique Lempira.
Située au bord de la Laguna de Caratasca et proche des lagunes de Tansin, Kohunta, Liwa, Warunta, Siksa, Laguntara, Tilbalaken et Apalka, Puerto Lempira est la porte d'entrée d'un univers fascinant que vous feront découvrir eux-mêmes les indigènes Mosquitos ou Pech en vous emmenant en pirogue sur les différents cours d'eau, ou à travers les parcs naturels environnants comme Le Parc National Kruta, la Réserve Anthropologique Tawahka, le Parc National Patuca, le Parc National Cruta Catarasca, la Réserve Biologique Rus Rus, la Sierra de Warunta ou la Réserve Biologique Río Plátano.

La Laguna de Caratasca est la plus grande du Honduras, mesurant 60 kilomètres de longueur sur une largeur moyenne de 12 kilomètres. Formée par plusieurs lagunes qui se connectent à travers de canaux bordés par la mangrove, elle est bordée par une immense plage le long de la Mer des Caraïbes, un lieu très apprécié par les tortues marines qui peuvent y déposer leurs oeufs en toute tranquillité.
La Réserve de la biosphère Río Plátano est traversée par la rivière du même nom. D'une superficie de 8 000 km² elle a été classée au Patrimoine Mondial de l'Humanité par l'Unesco, dans le but de préserver sa biodiversité et les peuples indigènes qui y vivent, des indiens Mosquitos.
Sans cette région montagneuse que l'on découvrira à pied ou en pirogue, on pourra y observer une faune très variée, découvrant entre les arbres pouvant atteindre 50 mètres de hauteur des jaguars, des chats tigres, des capucins moines, mais aussi des oiseaux comme les magnifiques toucans ou aras multicolores. En navigant sur les cours d'eau on pourra apercevoir des lamantins, des caïmans mais aussi des pythons et des Anacondas.


Gracias

Gracias

A l'ouest du Honduras dans le département de Lempira, la cité de Gracias a été fondée en 1536 par Gonzalo de Alvarado sous le nom de "Gracias a Dios". Située au pied du mont Celaque, le point culminant du Honduras à 2849 mètres d'altitude, il ne faudra pas confondre la ville de Gracias avec le département de Gracias à Dios situé à l'opposé du pays.
En visitant Gracias on découvrira un centre historique assez bien conservé avec de beaux édifices comme ses trois églises de style colonial : La Merced, San Sebastian et San Marcos. L'église de La Merced est la plus ancienne et la plus appréciée des touristes. Face à la Place San Sebastian on visitera la Casa Galeano construite en 1840 dans un style néoclassique et qui abrite un musée sur l'histoire de la région.

A 3 kilomètres du centre de Gracias, sur la route qui mène à La Esperanza, on pourra se détendre dans la station thermale Presidente connue aussi sous le nom de "Las pilas de Arcilaca". Ses eaux thermales ont des vertus thérapeutiques et sont recommandées pour traiter les rhumatismes. On trouvera d'autres stations thermales autour de Gracias comme les Termas del Río Lodge ou la station thermale Las Marías située dans un très bel environnement.
Au sommet du Cerro San Cristóbal on découvrira le Fort San Cristóbal construit en 1863 pour défendre la ville. En parfait état avec ses remparts et ses tours peints en blanc, il servira de mirador pour voir la ville de Gracias et les beaux paysages de montagnes qui l'entourent.
A 16 kilomètres au sud de Gracias, le petit village de La Campa vous enchantera avec les magnifiques poteries et tissages réalisés par les artisans d'origine Lenca, et la beauté de l'église San Matías qui fait l'objet d'un grand pèlerinage entre e 22 et 24 février.
Pour les amateurs de randonnées et d'écotourisme, c'est le Parc National Celaque situé juste à côté de Gracias qui les attirera dans cette région du Honduras, abritant de très nombreuses espèces animales dans cette forêt où coulent les rivières en offrant le spectacle de belles chutes et cascades.


Copan

Copan

C'est en 1576 que le Roi Philippe II d'Espagne fut mis au courant par Diego García de Palacios de l'existance d'une cité fabuleuse érigée il y a très longtemps par les Mayas : Copán. Mais ce n'est qu'au 19ème siècle que les archéologues commencèrent à s'intéresser à ses ruines, mettant à jour celle qu'on allait surnommer l'Alexandrie du Monde Maya.
Très facile d'accès depuis le Guatemala, le site archéologique de Copán se trouve à 70 kilomètres à l'ouest de Santa Rosa de Copán, la capitale du département. En voyageant au Honduras on en profitera donc pour visiter cette ville qui a conservé un beau patrimoine architectural dans son centre Historique.
Parmi les édifices les plus remarquables de Santa Rosa de Copán on citera la Cathédrale de la Virgen de Santa Rosa de style baroque et construite en 1803, plusieurs maisons de style colonial comme la Casa Castejón, la Casa Arias, la Casa Alvarado, la Casa Hernández, la Casa Rodríguez ou la Casa Castellanos, le Palais Episcopal ou le Marché Municipal. Santa Rosa de Copán est réputée également pour son café et on ne manquera pas de visiter les plantations aux alentours de la ville et découvrir les différentes étapes de l'élaboration de ce breuvage.

Après avoir découvert Santa Rosa de Copán et apprécié sa gastronomie il sera temps de se rendre à Copán Ruinas, une commune fondée le 1er janvier 1893 à côté du site archéologique. On y trouvera des hôtels et des restaurants pour accueillir les touristes, et le Fort General José Trinidad Cabañas édifié en 1940 et qui abrite le Musée Interactif Casa K’inich où vous obtiendrez de précieuses informations sur la société Maya avant de vous rendre sur le site archéologique.
Fondée au 5ème siècle par K'inich Yax K'uk' Mo', la Cité de Copán fut une des plus importantes de la civilisation Maya et ses ruines sont classées au Patrimoine Mondial de l'Humanité par l'Unesco. Si le site peut sembler moins impressionnant que celui de Tikal au Guatemala, ses stèles sont de véritables chefs d'oeuvres qui ne laisseront aucun visiteur insensible devant la finesse de l'art Maya.


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