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Voyage au Venezuela



VenezuelaAprès une forte baisse entre 2008 et 2011, le pays n'enregistrant plus que 535 000 visiteurs en 2010, les touristes sont revenus plus nombreux au Venezuela avec près de 1,1 millions d'entrée en 2013.

Les plus nombreux à visiter le Venezuela sont les sud-américains, mais les touristes européens arrivent deuxième position avec un quart des entrées dans ce pays qui leur offre une grande variété de paysages avec des montagnes dans la Cordillère des Andes, des plages au bord de la Mer des Caraïbes, la forêt tropicale avec toute la richesse de sa faune et de sa flore, et des Parcs nationaux impressionnants comme celui de Canaima.

Terre d'aventures, le Venezuela a mis un certain temps avant de commencer à développer son infrastructure touristique, et les visiteurs devront parfois faire quelques efforts pour découvrir quelques uns des plus beaux sites du pays. Mais pour beaucoup, cela fait fait tout le charme de ce pays qui enchantera les amateurs d'écotourisme et de randonnées, notamment dans les montagnes proches de Mérida ou les Tepuys près du Brésil et du Guyana.

Côté plage, les amateurs de baignades et sports nautiques n'auront pas de soucis à se faire. Cela fait longtemps que le Venezuela propose de belles stations balnéaires avec de magnifiques plages de sable blanc comme c'est le cas à Isla Margarita, Los Roques ou Puerto la Cruz.

Venezuela : informations utiles

- Superficie : 912 050 km²
- Capitale : Caracas
- Monnaie : Bolívar (1 € = 11.1674 Bolívar)
- Décalage horaire : -5h30 en hiver et -6h30 en été par rapport à Paris

- Horloge Parlante
- Santé : Aucun vaccin exigé. Vaccination contre le tétanos, la diphérie, la poliomyélite, l'hépatite A et B recommandée. Traitement anti paludéen et vaccin contre la fièvre jaune conseillés en Amazonie. Protection contre les moustiques sous forme de répulsifs pour éviter la dengue.
- Climat : Le climat au Venezuela est de type tropical avec des températures et une humidité élevées sur la côte et dans la forêt tandis que les reliefs bénéficient d'un climat tempéré
- Météo : Voir les températures
- Téléphone :
    France > Venezuela : Faire le 00 58 + Numéro du correspondant
    Venezuela > France : Faire le 00 33 + Numéro du correspondant
- Courant : 120 V - Prévoir un adapteur pour fiches plates de type américain
- Formalités : Pas de Visa pour les ressortissants de l'Union Européenne qui peuvent rester 90 jours au Venezuela
- Adresses utiles :
    Ambassade du Venezuela : 11, rue Copernic 75116 Paris Tel : 01 45 53 29 98
    Ambassade de France : Calle Madrid con avenida Trinidad - Las Mercedes Apartado 60385 1060 Caracas - Tel : +58 (212) 909 65 00
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Venezuela : Informations touristiques

Que voir et que faire au Venezuela ?

Nous vous proposons ci-dessous les attractions touristiques les plus importantes de ce pays que vous découvrirez dans les villes et les régions que nous vous recommandons de visiter lors de votre prochain voyage au Venezuela. Pour chacun des lieux présentés dans cette liste vous découvrirez une présentation plus détaillée avec des renseignements pratiques pour tout savoir comment y aller, trouver un hébergement et surtout ne pas manquer les plus belles choses à voir.



Caracas

Caracas

Fondée le 25 juillet 1567 par Diego de Losada sous le nom de Santiago de León de Caracas, la capitale du Venezuela occupe la vallée où vivaient les indiens Caracas avant l'arrivée des espagnols. Située à 900 mètres d'altitude et à une quinzaine de kilomètres des côtes, Caracas se développa rapidement grâce à sa situation stratégique qui la protègeait des attaques des corsaires et des pirates. Si la ville n'avait pas trop à craindre des invasions, elle fut cependant gravement endommagée par plusieurs tremblements de terre. C'est à Caracas que naquit celui qui sera le Libérateur de l'Amérique du Sud : Simón Bolívar.
Dans une vallée relativement étroite et au relief très inégal, la ville de Caracas ne donne pas une très bonne impression au visiteur quand il découvre cet amoncellement de buildings entre les pics de la Cordillère de la Costa et les ranchos insalubres qui s'étagent sur les flancs des montagnes. Mais en faisant abstraction de certaines incommodités on découvrira à Caracas des sites et des édifices qui méritent vraiment de passer un ou plusieurs jours dans cette ville.

C'est autour de la Plaza Bolívar que se trouve le Centre Historique de Caracas, le lieu où fut créée la cité en 1567 entouré par la suite de 24 pâtés de maisons formant un carré parfait. Au centre de la place on découvrira la statue équestre du Libertador réalisée par le sculpteur italien Adamo Tadolini en 1874. Autour de cette place ombragée se dressent quelques uns des édifices les plus importants de la ville comme la Cathédrale de Caracas construite à partir de 1665 dans un style néoclassique, le Palais Archiépiscopal datant de 1637, la Chapelle Santa Rosa de Lima construite en 1673, la Casa Amarilla construite sur l'emplacement de l'ancienne mairie et qui abrite le Ministère des Affaires étrangères, le Théâtre Principal inauguré en 1931 et où donna Carrlos Gardel un de ses derniers concerts avant son accident d'avion en Colombie, Le Théâtre Bolívar inauguré en 2013 dans un édifice qui abritait le auparavant le Théâtre Rialto, la Casa de Gobierno de style Art Déco et qui est le siège du Gouvernement du District de Caracas, le Palais Municipal construit en 1908 dans un style néoclassique, et le Musée d'Art Sacré situé sur l'emplacement de l'ancien cimetière de la Cathédrale.


Canaima

Canaima

Près de la frontière du Guyana et du Brésil, le Parc National de Canaima est sans nul doute une des principales attractions du pays et une des plus belles merveilles naturelles du monde. D'une superficie de 30 000 km² c'est le sixième plus grand parc national du monde, un parc qui réserve bien des surprises à ses visiteurs qui découvriront ces étranges montagnes au sommet plat au milieu de la savane : les tepuys.
C'est le plus souvent à partir de Santa Elena de Uairén que l'on partira à la conquête de ces tepuys dont le Roraima qi a la particularité de couvrir trois pays : le Brésil, le Guyana et le Venezuela.

Assez facile à escalader, le Roraima culmine à 2810 mètres d'altitude et son sommet forme une sorte de plateau de 31 km² bordé de falaises de 400 mètres de hauteur. Balayé par les vents, soumis à de fortes précipitations, exposé aux radiations solaires parfois élevées, le sol des tepuys est généralement pauvre en nutriments et les plantes qui s'y sont adaptées sont pour la plupart endémiques à ces montagnes particulières. La plupart sont carnivores mais rassurez-vous, elles ne piègent que les insectes. Cependant, en découvrant ces paysages uniques au monde où seuls quelques amphibiens, serpents et oiseaux se sont adaptés à ces conditions particulières, les pieds le plus souvent au-dessus des nuages, vous aurez l'impression de vous retrouver dans le "Monde Perdu" d' Arthur Conan Doyle.

Si le Roraima est le plus connu des tepuys, vous en découvrirez beaucoup d'autres puisque ces montagnes recouvrent 65% du Parc National de Canaima. Juste à côté du Roraima on verra la silhouette du Kukenán culminant à 2 680 mètres d'altitude. Plus difficile d'accès que le Roraima, le Kukenán offre un magnifique spectacle aux visiteurs avec le Salto Cuquenán, une chute d'eau de 674 mètres de hauteur.


Ciudad Bolivar

Ciudad Bolivar

Fondée le 21 décembre 1595 par Antonio de Berríos sous le nom de Santo Tomás de Guayana, la ville de Ciudad Bolívar a du être déplacée à trois reprises suite aux attaques constantes des indiens Caraïbes et des corsaires européens dont le britanique Walter Raleigh. Ce n'est donc qu'en 1764 que la cité trouva son emplacement définitif au bord de l'Orénoque sous le nom de "Santo Tomás de la Nueva Guayana de la Angostura del Orinoco", se développant autour du port fluvial qui permettait l'exportation vers l'Europe de cacao, indigo, coton et canne à sucre. La ville appelée à l'époque Angostura joua un grand rôle dans les guerres d'indépendance et c'est en 1846 qu'elle fut nommée Ciudad Bolivar en l'honneur du Libertador.

Le Centre Historique de Ciudad Bolívar a conservé de nombreux édifices de la période coloniale et s'étend autour de la Plaza Bolívar ombragée de palmiers et autour de laquelle on découvrira la belle Cathédrale Nuestra Señora de las Nieves inaugurée en 1840, le Palacio de Angostura construit en 1777 et qui fut le siège du Congrès Constituant dirigé par Simón Bolívar, la Maison des Gouverneurs connue aussi sous le nom de Casa de Centurión, la Casa Parroquial, l'édifice de l'Intendance Royale qui abrite aujourd'hui le Palais du Gouvernement de l'Etat de Bolívar, la Casa Piar ou fut emprisonné et exécuté le Général Manuel Piar qui avait incité les métis et les esclaves à la rébellion. A l'angle des rues Bolívar et Constitución on admirera la Casa de la 12 ventanas (La Maison aux 12 fenêtres), résidence du Président Carlos Soublette.
Au sud de la Plaza Boívar, à l'angle des rues Concordia et Igualdad on découvrira la alcaldía del municipio Heres avec son pont aérien qui relie les deux édifices de la Mairie de la ville.


Ciudad Guayana

Ciudad Guayana

Même si la ville n'a pas le charme de Ciudad Bolívar, Ciudad Guayana est une destination très intéressante pour ceux qui veulent découvrir les magnifiques paysages de l'Orénoque, de la Guyane Vénézuélienne et de la Gran Sabana. Fondée le 2 juillet 1961 suite à la fusion des communes de Puerto Ordaz et San Félix, c'est la sixième plus grande ville du Venezuela.
La région fut reconnue pour la première fois par l'explorateur espagnol Diego de Ordaz en 1531 mais ce n'est que le 21 décembre 1595 qu'Antonio de Berrío, Gouverneur de Trinidad, décida de fonder une colonie à la confluence du río Caroní et de l'Orénoque, près du village indien de Cachamay. Mais la cité a du changer plusieurs fois d'emplacement suite aux nombreuses attaques des indiens et des pirates dont le fameux Walter Raleigh qui la détruisit totalement en 1618. Finalement les espagnols décidèrent de s'installer à l'endroit où se trouve l'actuelle Ciudad Bolívar, le lieu le plus étroit du fleuve.
Il faudra attendre le 20ème siècle pour que le site soit à nouveau occupé avec la découverte de gisements de fer. Des campements s'y installèrent à partir de 1926 et en 1952 la ville de Puerto Ordaz fut fondée sur la rive gauche du río Caroní. Cette ville sera réunie à la petite commune de San Félix sur la rive droite pour former l'actuelle Ciudad Guayana en 1961.

Ciudad Guayana est donc une ville moderne et dont les édifices attireront peu l'attention des visiteurs si ce n'est le Puente Orinoquia situé à l'ouest de la ville et qui permet de rejoindre Puerto La Cruz par les RN 15 et 16 ou Maturín par la RN 10. Ce pont d'acier et de béton est le deuxième à avoir été construit au-dessus de l'Orénoque en 2006 après celui qui traverse le fleuve à Ciudad Bolívar. D'une longueur de 3 156 mètres il s'élève à une hauteur de 40 mètres au-dessus du fleuve et permet la circulation des véhicules sur quatre voies et une ligne ferroviaire.


Cumana

Cumana

Découverte en 1498 par Christophe Colomb, Cumaná se présente fièrement comme "le premier enfant du continent américain" puisque c'est en 1515 que la cité est née suite à la fondation d'un couvent franciscain dirigé par Antonio de Montesinos. Ces missionnaires souhaitaient évangéliser les indigènes sans la présence de soldats ni commerçants, mais en 1520 les indiens se révoltèrent, détruisant le couvent et tuant les religieux. Les espagnols se trouvant sur l'île de Cubagua pour y chercher des perles devaient s'approvisioner en eau potable à Cumaná et Gonzalo de Ocampo fut chargé de pacifier la région en y construisant une forteresse. Les Franciscains reconstruisirent alors leur couvent qui accueillit Bartolomé de Las Casas et la cité se développa autour sous le nom de "Nueva Toledo de Ocampo". Mais les attaques des indiens et le tremblement de terre de 1530 eurent raison une nouvelle fois de la cité espagnole. Une nouvelle tentative de colonisation eut lieu en 1562 quand Francisco de Montesinos fonda "Nueva Córdoba" sur les ruines de l'ancienne cité, mais ce fut à nouveau un échec. Ce n'est qu'en 1569 que Cumaná fut établie définitivement sur l'emplacement qu'elle occupe aujourd'hui grâce au conquistador espagnol Diego Hernández de Serpa.

En raison de son importance historique, la richesse de son patrimoine architectural et les belles plages au bord de la Mer des Caraïbes, Cumaná est une destination à ne pas manquer lors de votre voyage au Venezuela.
Les ruines du Couvent San Francisco symbolisent donc la première fondation de Cumaná et on les découvrira à proximité du río Manzanares qui traverse la ville et qui longe un des plus grands parcs de la cité, le Parque Guaiquerí. Ce parc de 13 hectares porte le nom des indigènes qui peuplaient les îles Margarita, Cubagua et Coche.
A 400 mètres au nord du Couvent San Francisco s'élève l'église Santa Inés construite entre 1862 et 1866 sur l'emplacement de l'ancien ermitage du Carmel et le l'église Santo Domingo, considérée comme un chef d'oeuvre de l'art colonial religieux.
A côté de l'église on découvrira les vestiges du Fort Fuerte Santa María de la Cabeza dont la construction commença en 1668 et qui abrita le siège du Gouvernement de Cumana avant d'être sérieusement endommagé par le tremblement de terre de 1929.


Isla Margarita

Isla Margarita

Au nord de la Péninsule d'Araya, Isla Margarita forme avec les îles de Coche et Cubagua l'Etat insulaire de Nueva Esparta. Reliée par bateau depuis La Guaira, Carúpano, Puerto La Cruz et Cumaná, ou par avion au départ de nombreuses villes du Venezuela, des Caraïbes et d'Amérique du Sud, Isla Margarita est une des principales destinations touristiques du pays.
C'est lors de son troisième voyage que Christophe Colomb découvrit l'île de Margarita le 15 août 1498 la baptisant du nom de La Asunción. Mais l'année suivante, Pedro Alonso Niño et Cristóbal Guerra lui donnèrent le nom de Margarita et s'intéressèrent de près aux nombreuses perles qui se trouvaient autour de l'archipel. Les indigènes Guaiqueris qui peuplaient les îles Margarita, Coche et Cubagua devinrent alors les esclaves des espagnols qui les obligeaient à plonger au fond de la mer à la recherche des huîtres perlières.
Souvent attaquée par les pirates, Isla Margarita servit également de base aux indépendantistes dirigés par Simón Bolívar pour en finir avec la domination de l'Espagne sur le Venezuela.

Zone franche, Isla Margarita vit aujourd'hui essentiellement du tourisme grâce aux nombreux hôtels qui s'y sont installés pour bénéficier de taxes réduites, mais surtout grâce à la beauté de ses plages et de ses paysages montagneux.
L'île se compose de deux parties : Paraguachoa, qui était le nom indigène de Margarita et qui se trouve à l'est, et la Péninsule de Macanao à l'ouest. Ces deux parties sont reliées par un isthme et un pont facilite le passage entre la Péninsule de Macanao et Paraguachoa.
Si la capitale de l'île est La Asunción, fondée en 1562 par Pedro González Cervantes de Albornoz à l'est de Paraguachoa, la ville la plus importante est Porlamar située 10 kilomètres plus au sud au bord de la Baie de Guaraguao, une cité fondée le 26 mars 1536 par Francisco de Villacorta sous le nom de San Pedro Mártir puis Villa del Espíritu Santo, et plus tard Pueblo de La Mar. Attaquée par les pirates et conquise par Lope de Aguirre en 1561, les espagnols décidèrent d'établir la capitale à La Asunción mieux protégée à l'intérieur des terres.


Los Roques

Los Roques

L'archipel de Los Roques est formé par un ensemble d'îles et d'îlots situés à 180 kilomètres de Caracas, dans la Mer des Caraïbes. C'est un des territoires les plus éloignés des côtes du Venezuela mais une des principales destinations touristiques du pays. Pour y accéder, les touristes auront le choix entre l'avion au départ de Caracas, Porlamar (Maragarita) et Valencia pour atterrir à l'aéroport Los Roques situé sur l'île Gran Roque, ou prendre le bateau au port de La Guaira pour rejoindre Gran Roque.

Si la superficie terrestre de Los Roques n'est que de 40,6 km², le Parc National de l'Archipel de Los Roques couvre une extension de 211 km², ce qui en fait le plus grand parc maritime d'Amérique Latine. C'est également un des plus beaux parcs nationaux avec ses récifs coralliens préservés et la très grande quantité d'espèces animales qu'il abrite. On y verra peu d'espèces terrestres en raison du manque d'eau douce sur la plupart des îles de l'archipel, à peine quelques iguanes, lézards et une espèce endémique comme la chauve-souris pêcheuse. Par contre les eaux regorgent d'espèces aquatiques et feront le bonheur des passsionnés de plongée sous-marine ou de snorkeling. 280 espèces de poissons, 200 espèces de crustacées, 140 espèces de molllusques, différentes sortes de coraux, d'éponges, d'oursins et d'étoiles de mer. Pour se rendre compte de la quantité d'animaux marins qui peuplent l'archipel il faut savoir que 90% des langoustes consommées au Venezuela proviennent de Los Roques, et cela sans mettre en danger l'équilibre de la faune aquatique car le Gouvernement contrôle strictement les quotas de pêche.
Mais les animaux qui fascineront le plus les plongeurs sont les baleines qui passent par l'archipel à certaines périodes de l'année, les dauphins, les raies mantas et les tortues de mer.
Les ornithologues y trouveront aussi leur compte avec une cinquantaine d'espèces d'oiseaux migrateurs, des pélicans, des fous à pieds rouges, des fous bruns, des mouettes atricilles ou des flamants des Caraïbes.
Si la plongée sous marine et le snorkeling sont les activités les plus appréciées des touristes à Los Roques, on pourra également y pratiquer la planche à voile, la voile, le kayak de mer, la pêche sportive et de tranquilles randonnées à pied pour traverser ces îles souvent très petites.


Maracaibo

Maracaibo

Au bord du Lac Maracaibo, le plus grand lac d'Amérique Latine, la ville de Maracaibo est la deuxième plus grande ville du Venezuela avec plus de 2 millions d'habitants en comptant l'agglomération. Fondée le 8 septembre 1529 par Ambrosius Ehinger, un conquistador allemand opérant pour la couronne espagnole, Maracaibo se trouve sur des terres occupées jadis par les indiens Arawak qui vivaient dans des maisons lacustres sur les rives du lac. La région avait d'ailleurs été explorée le 24 août 1499 par Alonso de Ojeda, accompagné de Juan de la Cosa et Amerigo Vespucci. En voyant les constructions lacustres qui lui rappelaient la ville de Venise (Venezzia en Italien), Amerigo Vespucci nomma région "Venezziola" ou "Venezuela".
Mais la petite colonie fut transférée à Cabo de la Vela en 1535 (dans l'actuelle Colombie), suite aux attaques répétées des indiens Caraïbes. En 1569, Alonso de Pacheco fonda la colonie de "Ciudad Rodrigo" mais une fois encore les indigènes obligèrent les espagnols à quitter les lieux et ce n'est qu'en 1574 que Maracaibo fut définitivement créée sous le nom de "Nueva Zamora de la Laguna de Maracaibo".
La menace indigène éliminée, Maracaibo ne resta pas cependant à l'abri des attaques des pirates et des corsaires de toutes nationalités qui entraient dans la lagune de Maracaibo par une passe communiquant avec le Golfe du Venezuela. Pour protéger la ville les espagnols construisirent donc plusieurs forts comme ceux de San Carlos de la Barra, Nuestra Señora del Carmen et Santa Rosa de Zapara. Une fois la ville protégée, le port se développa, devenant un des plus importants du pays car il facilitait le transport des produits venant des Andes vers le reste du Venezuela, l'Amérique et l'Europe.
Mais c'est au 20ème siècle que Maracaibo allait prendre une grande importance avec l'exploitation du pétrole, le pays devenant pendant près de 50 ans le premier exportateur mondial.

Comme toutes les villes qui se sont développées très rapidement, Maracaibo ne semblera pas très attractive en découvrant cet amoncellement de buildings au bord du lac. Mais en découvrant son centre historique et certaines de ses constructions les plus modernes, Maracaibo est réellement une ville impressionnante, notamment en raison de sa situation au bord de ce lac gigantesque parsemé de centaines de puits de pétrole, et avec son pont de plus de 8 kilomètres de longueur permettant de passer d'une rive à l'autre et rejoindre la vile de Coro à 260 kilomètres au nord-est.


Mérida

Mérida

C'est le 9 octobre 1558 que la cité fut fondée sous le nom de Mérida par le conquistador espagnol Juan Rodríguez Suárez, en hommage à sa ville natale en Espagne. Mais un an plus tard, Juan Maldonado transfèra la cité sur son emplacement actuel en la renommant "Santiago de los Caballeros". Puis au cours des années la ville fut appelée officiellement "Santiago de los Caballeros de Mérida" mais c'est sous le nom usuel de Mérida que la ville est le plus souvent mentionnée.
Au Sud du Lac de Maracaibo et située à une altitude moyenne de 1610 mètres dans la vallée du río Chama, Mérida est une ville coloniale au climat très agréable entre les Sierras de La Culata et Navada appartenant à la Cordillère des Andes, à seulement quelques kilomètres du Pico Bolívar haut de 4978 mètres, le point culminant du Venezuela.

Comme souvent au Venezuela, c'est la Plaza Bolívar qui symbolise le Centre Historique de Mérida, une place située à 200 mètres au sud-est du Río Albarregas, une petite rivière de 25 kilomètres de longueur mais dont la source se trouve à 4 240 mètres, et qui se jette dans le Río Chama à une altitude de 1100 mètres après avoir parcouru toute la ville parallèlement à ce dernier.
Autour de la Plaza Bolívar se trouvent quelques uns des édifices les plus importants de la ville comme la Cathédrale de Mérida construite à partir de 1803, le Palais Archiépiscopal et son musée, le Palacio de Gobierno de l'Etat de Mérida, la belle demeure de style colonial abritant la Casa de la Cultura Juan Félix Sánchez, le siège du Rectorat de l'Université des Andes, et le Musée Archéologique Gonzalo Rincón Gutierréz qui présente une intéressante collection de pièces provenant des civilisations précolombiennes des Andes vénézuéliennes.
Pendant la haute saison, de juillet à septembre, un marché artisanal s'installe sur le boulevard face à la Plaza Bolívar et des concerts en plein air ainsi que des spectacles de rue sont donnés tous les jours.


Puerto La Cruz

Puerto La Cruz

Malgré sa situation au bord de a Mer des Caraïbes, Puerto La Cruz fut fondée beaucoup plus tardivement que bien d'autres villes du pays. Si Bartolomé de las Casas tenta d'y créer une mission en 1517, les indiens Cumanagotos et Caraïbes bien plus belliqueux que les autres indigènes ruinèrent les projets des religieux. Il faudra attendre 1780 pour qu'un petit village soit créé par un petit groupe de personnes sous le nom de Pozuelos. Mais son développement ne commencera qu'à partir de 1862 quand 26 familles venant de Margarita s'installèrent dans ce petit village, adpotant comme symboles de ce petit port la Virgen del Amparo et la Santa Cruz. En 1868 la première église fut construite et la cité fut renommée "Puerto de la Santa Cruz", mais avec le temps les habitants prirent l'habitude de l'appeler Puerto La Cruz.

Puerto La Cruz est donc une ville moderne avec un grand port et de belles plages le long de la Bahía de Pozuelos. La ville en elle-même ne possède donc que peu d'intérêt pour les amateurs de cités anciennes, mais se trouvant à proximité de sites touristiques cette station balnéaire possède une très bonne infrastructure hôtelière. Porte d'entrée du Parc National Mochima Puerto la Cruz possède également de belles plages.
Son port est également le principal noeud de connexion avec Margarita et d'autres îles comme Cubagua, Coche, les îles Chimanas, Isla de Plata, les îles Borrachas, Cachicamo et l'île de la Tortue.


Valencia

Valencia

Située à peu de distance de Puerto Cabello sur la côte Caraïbes et du Lac Tacarigua, Valencia est une ville moderne mais qui a su conservé un Centre Historique agréable et qui se trouve à proximité de nombreux sites touristiques intéressants.
Fondée en 1555 par le capitaine Alonso Vicente Díaz sous le nom de "Nueva Valencia del Rey", puis renommée ensuite "Nuestra Señora de la Anunciación de Nueva Valencia del Rey", la petite cité fut assiégée par Lope de Aguirre en 1561 obligeant ses habitants à fuir vers les îles du Lac de Valencia (Lac Tacarigua). Après cet épisode la ville reprit son développement normal avec la construction de sa première église en 1580. Mais proche des côtes, Valencia n'était pas à l'abri des pirates qui la pillèrent au cours du 17ème siècle.
C'est près de Valencia que se déroula la Bataille de Carabobo le 24 juin 1821, une bataille décisive pour l'indépendance du Venezuela.

Le Centre Historique de Valencia se trouve autour de la Plaza Bolívar et il est compris entre la Calle Cedeño au nord, la calle Cantaura au sud, la Avenida Fernando Figueredo à l'ouest et la Avenida Paseo Cabriales à l'est. Parmi les édifices les plus remarquables de la ville on citera la Cathédrale de Valencia érigée sur l'emplacement de l'église de la Virgen del Socorro dont la construction commença en 1580 face à la Plaza Bolívar, le Capitolio construit entre 1768 et 1874 face à la Plaza Sucre et qui servit de Couvent des Carmelites avant de devenir le siège du Gouvernement de Carabobo, le Théâtre Municipal édifié en 1894 face à cette même place dans un style éclectique et dont le plafond est une réplique de l'Opéra de Paris, ou la Casa de La Estrella construite en 1664 en tant qu'Hôpital Saint Antoine de Padoue et qui fut occupé par l'Université de Valencia avant de devenir un musée.
Le Musée Casa de los Celis se trouve également dans une belle demeure coloniale ayant appartenu à Don Ramón Ibarrolaburu y Añorga. Cette maison servit d'hôpital militaire après la Bataille de Carabobo avant d'être achetée par la famille Celis en 1839. Elle abrite aujourd'hui une très belle collection anthropologique de la région.


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